manque de sommeil
Lucy Goullet Posted on 21h29

Pourquoi le manque de sommeil et ses troubles peuvent nuire à votre santé

On croit souvent qu’un peu de fatigue n’a rien de grave. Qu’il suffit d’un café, d’une grasse matinée, et tout rentrera dans l’ordre ! Pourtant, la réalité est tout autre. Le manque de sommeil déséquilibre l’ensemble du corps. Fatigue chronique, irritabilité, perte de concentration, troubles métaboliques… Les effets sont nombreux. On pense pouvoir s’y habituer, on essaie de s’adapter, mais le corps, lui, réclame ses heures de repos. Et quand il ne les obtient pas, il se dérègle.

Le manque de sommeil attaque l’organisme de l’intérieur

Un réveil trop tôt. Une nuit trop courte. Et voilà que le corps se dérègle, sans prévenir. Le manque de sommeil perturbe les mécanismes les plus fondamentaux. Le système immunitaire devient plus vulnérable, les hormones du stress s’emballent, et le métabolisme du corps perd ses repères. On observe par exemple une fatigue persistante ou une digestion plus lente.
Les recherches le confirment. Un sommeil insuffisant augmente les risques de diabète de type 2, d’hypertension et de troubles cardiovasculaires. Le cerveau, lui, peine à suivre. Il peine à effacer les tensions de la veille, à trier les informations, à consolider la mémoire.

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L’impact des troubles du sommeil sur la santé mentale

Le manque de sommeil ne s’arrête pas à la fatigue ou aux bâillements en réunion. Il impacte profondément le bien-être psychique. L’irritabilité devient plus fréquente, la patience s’effrite. On perd en lucidité, on réagit de manière disproportionnée. Le moindre stress devient alors insurmontable.

Le sommeil interagit étroitement avec les neurotransmetteurs qui régulent l’humeur, notamment la sérotonine et la dopamine. Il y a donc une corrélation forte entre insomnie chronique et troubles de l’humeur. Dans certains cas, l’anxiété due à un manque de sommeil est aussi suivie de symptômes dépressifs.

Les troubles du sommeil peuvent également accentuer les troubles existants. Chez les personnes sujettes à des troubles bipolaires ou à la schizophrénie, le manque de sommeil peut déclencher des phases aiguës. Même chez des individus sans antécédents médicaux, une privation prolongée altère la perception de soi et des autres.

Les fonctions cognitives s’effondrent avec le manque de sommeil

Les troubles du sommeil s’attaquent aussi à la manière dont le cerveau fonctionne. Concentration en berne, pensées confuses, temps de réaction allongé : les performances cognitives sont les premières à subir les effets du manque de sommeil.

Le cerveau privé de sommeil fonctionne au ralenti. Il peine à trier les informations, à établir des priorités, à rester attentif plus de quelques minutes. La mémoire immédiate, souvent sollicitée dans les tâches professionnelles ou scolaires, est impactée. Le raisonnement logique, la prise de décision et même la créativité sont affectés. Certaines personnes souffrent aussi de migraines et de tensions cervicales.

Les troubles du sommeil peuvent également provoquer des périodes de quelques secondes pendant lesquelles le cerveau se met littéralement en pause, sans prévenir. Sur la route, en réunion ou en classe, ces absences sont dangereuses. Elles montrent à quel point le sommeil est un pilier du fonctionnement mental.